Arnaud. De mon vrai nom… Arnaud.
J’ai bien glané ici et là quelques surnoms, mais la plupart ne gagnent pas à être connus. Le premier, c’est Buenga, je ne l’aime pas beaucoup, et vous n’aurez pas la traduction. Le deuxième c’est El Magnifico, qui est un peu une auto-proclamation pour (essayer de) contrecarrer Buenga.

Buenga c’est un surnom qui date de l’été 2005, l’année où j’ai connu les Wécré. J’étais venu faire plus ou moins « le blanc de service » dans une de leur pièce de sensibilisation. Nous étions une dizaine de français à y participer. La pièce portait sur les mythes et réalités de l’Occident, c’était l’adaptation de Bintou, une pièce écrite par l’Ivoirien Kofi Kwalulé mettant en scène les difficultés d’une fille d’immigrés ivoiriens à vivre entre deux cultures. Cet été là, je m’étais bien éclaté avec eux. Du coup, je suis revenu l’année suivante, et on a décidé de créer une structure en France : Wécré Théâtre France. Ca fait bientôt deux ans que Wécré France existe, et l’association a déjà participé à la tournée des Wécré en France, fait venir des volontaires à Ouaga, trouvé des formations pour eux, participé à l’élaboration du triptyque… Bref, une affaire qui marche. Quelques projets sont en développement, mais nous en parlerons plus en détail quand ils seront mieux définis.
Mais là je parle plus du Wécré que de moi ! Or, puisqu’il s’agit d’un portrait, je suis censé développer un peu plus sur moi. Mais je l’avoue, j’ai un peu peur de l’effet « Petite Maison dans la prairie ».
Mais puisqu’il le faut…
Quand je suis né, le 21ème jour de l’année 1984 tirait sur sa fin : il était environ 20h. De ce jour là à ma quinze ou seizième année, pas de quoi casser trois jambes à un mille pattes. J’ai grandi (beaucoup il paraît) entre un gymnase et la lune. Mon père présidait un club de volley, et mes sœurs et moi on était toujours fourrés là-bas. Avec le temps elles ont lâché le volley, et moi je m’y suis mis un peu plus. Je dirais même que c’est ce sport qui a décidé de ma vie jusqu’à mes 20 ans m’emmenant à Lyon, puis à Grenoble, puis Montpellier… 20 ans… soit l’âge auquel je me suis aperçu que d’autres choses qu’un ballon et un filet pouvaient m’intéresser. Alors j’ai tout remis en cause, les études que je suivais alors, et mon parcours sportif. A la rentrée, inscription en fac de Lettres et changement de club, je suis retourné dans le « petit » club que mon père avait crée une quinzaine d’années auparavant.
Depuis, j’essaie de mêler dans mon parcours universitaire la sociologie et le cinéma. L’an dernier j’ai donc passé une double licence, et cette année j’attaque un master d’anthropologie du développement…
Grâce à ça je devrais pouvoir pas mal bouger. Je prépare par exemple un tour d’Afrique, une sorte de pèlerinage des grands dirigeants panafricanistes (comme Lumumba, Nasser, Sankara etc…). J’ai mis Pacos dans le coup, et il sera du voyage. En ce moment on prépare ça à fond. Départ prévu dans un an et demi. Sûrement que pour ce nouveau projet, nous filmerons et tiendrons un blog, mais ceci est une autre histoire…
To be continued comme on dit dans ces cas là.